Tribune Libre du 01-12-2021Le Bois du Lys va accueillir un nouveau groupe scolaire. Au delà de la modification de la carte scolaire et de son application progressive, son accès routier va devoir être sécurisé. Nous avions déjà émis l’idée de réduire la vitesse à 50 km/h sur l’ensemble de la rue Charles Péguy, de sécuriser ses accotements et d’avoir un passage surélevé limité à 30 km/h pour son accès. La contre-allée devra être aménagée afin de faciliter l’accès au parking. Selon les prescriptions générales en matière de limitation de vitesse, le maire exerce la police de la circulation sur les routes départementales situées à l'intérieur des agglomérations après avis du président du conseil départemental, à l'exception des routes à grande circulation. Serons-nous entendus ?
Face au déficit d'Île-de-France Mobilités creusé par la pandémie, Valérie Pécresse avait martelé juste avant les élections régionales : «Je ne lâcherai rien». Elle se disait hostile à toute augmentation des tarifs, réduction des services ou baisse des investissements et réclamait l’aide financière de l’État. 6 mois plus tard, elle fait voter pour la fin de 2021 et 2022 la baisse des services en réduisant le trafic sur 165 lignes de bus, 6 RER, 13 lignes de métro et 4 de tram malgré la hausse de la fréquentation depuis septembre. Elle avait aussi annoncé en mars la mise en service de nouvelles rames RER pour la fin de l’année sur la ligne D. Finalement, il faudra attendre 2 années de plus. Avec les nouveaux accords socles pour l’attribution des réseaux de bus favorisant le dumping social et la désorganisation des réseaux, dont les chauffeurs et les usagers ont du faire l’amère expérience, la révolution des transports n’a pas eu lieu.
La résidence intergénérationnelle, gérée par un bailleur social, permet d’accueillir des séniors, des étudiants, des jeunes travailleurs et différentes populations sous conditions de ressources avec, initialement, une offre de services à la carte et une salle commune pour lutter contre l’isolement et favoriser le lien social. Les locataires s’étaient trouvés contraints de s’acquitter d’un service d’animations de 40,12 € par mois non mentionné dans leur bail. L’émoi fut vif d’autant que le reste à vivre pour beaucoup est faible. Le bailleur s’était incliné face au refus majoritaire. Mais les craintes demeurent. Au début du mois, des élus remettront les colis de Noël aux bénéficiaires. Souhaitons que la hôte ne soit pas alourdie de 480 € pour 2022.
Bonnes fêtes.

Tribune libre du 01-05-2021Lors du dernier conseil communautaire, la mise en place du permis de louer sur notre commune a été acté. L’agglomération a délégué à la ville la mise en œuvre et le suivi de ce dispositif comme le permet la loi. L’instauration de ce dispositif impose un délai de 6 mois entre la publication de la délibération mettant en place le dispositif et son application effective. Ce délai permet notamment de faire connaître à tous l’existence de ce nouveau dispositif et de sensibiliser les bailleurs aux démarches qu’il sera nécessaire d’accomplir pour procéder à la mise en location future des biens immobiliers sur les périmètres retenus. Si nous sommes favorables aux dispositifs permettant de lutter contre les logements insalubres et les marchands de sommeil, nous avons demandé quelles seront les capacités et les compétences mises en œuvre par la ville pour avoir un dispositif le plus efficace possible. Le 1er vice-président de la CAMVS et maire de Dammarie-Lès-Lys réserve sa réponse pour un prochain conseil municipal. Les acteurs intervenant dans la lutte contre les marchands de sommeil et l’habitat indigne sont déjà tellement nombreux que l’on peut se poser la question de leur efficacité.
La question des logements décents concerne aussi les bailleurs sociaux. La décence du logement est définie à l’article 6 de la loi du 6 juillet 1989 qui renvoie au « décret Décence ». Le bailleur est obligé d’assurer au locataire la jouissance paisible du logement et des parties communes sans éléments manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé et exempt de toute infestation d’espèces nuisibles et parasites. Le bailleur a des obligations également sur la régulation des charges locatives qui doivent faire "l'objet d'une régularisation annuelle" et d’une information sur le décompte par nature de charges avec les pièces justificatives des dépenses. Or, force est de constater que sur l’ensemble de ces points, des bailleurs sociaux sur notre commune ne respectent pas ces obligations mettant ainsi leurs locataires dans des situations humainement invivables et financièrement insoutenables. La forte diminution du nombre de gardiens, livrés à eux-mêmes, en quelques années ne permet pas non plus les meilleures relations entre bailleur et locataires. Les façades rénovées ne sauraient masquer les souffrances de locataires du parc de logements dit sociaux.
Bon 1er mai : journée internationale de luttes des travailleuses et travailleurs.

Tribune libre du 01-04-2021Le service des espaces verts devrait déménager au mois de septembre pour rejoindre le Centre
Technique Municipal dans des conditions précaires et temporaires. Quid des sanitaires, des douches,
des vestiaires, des abris pour les véhicules et les matériels et des serres sur le site actuel ? Après la
perte de leur chef de service, dont le contrat n'est pas reconduit après 10 années de service, des
contractuels non reconduits, des primes covid mal évaluées, un audit difficile à appréhender, des
agents non véhiculés qui auront des difficultés pour rejoindre le CTM, la colère monte chez les
agents. Quelle sera la destinée du site actuel ? Tout cela n'a pas été évoqué lors du débat
d'orientation budgétaire lors du conseil municipal.
L'acquisition du Bois du Lys est une bonne nouvelle. Nous félicitons la ville qui semble s'en
émouvoir. A l'automne dernier, des représentants du personnel de Safran nous contactaient pour
évoquer la volonté du Comité Social et Economique de Villaroche de mettre en vente le site et
d'arrêter toute activité à la fin du mois d'août 2021. Nous avons donc rencontré le représentant du
CSE Central pour en savoir plus. L'échange fut sincère et direct, nous donnant tous les éléments et
des fourchettes de prix de vente très intéressantes. Une inquiétude, malgré tout, taraudait ce
représentant, l'absence de dialogue tangible avec la mairie, locataire d'une partie du site pour le
centre de loisirs. Nous avions donc interpellé le maire juste avant que ne commence le conseil
municipal du 17 décembre pour évoquer brièvement ces éléments et notre désir de voir ce site
devenir propriété de la ville. D'ailleurs, le maire s'était excusé pour le retard de début de séance
suite à ces conversations en aparté qui lui étaient apparues extrêmement intéressantes. Lors du
conseil municipal de février, notre élue, Catherine Domenech questionnait le maire sur le sujet.
Aucune réponse satisfaisante ne nous avait été faite. L'annonce de cette acquisition nous satisfait
pleinement. Nous souhaitons maintenant que ce site ait un avenir éducatif, culturel et sportif radieux
pour nos jeunes et moins jeunes.
Nous dédions notre tribune à Jean-Paul Bailay, docteur humaniste, musicien, photographe et auteur
de ''Ideal Standard une aventure humaine''. Jean-Paul a été conseiller municipal de notre ville sous
le mandat de Maryvonne Pouvreau en 1965. Il a été avec Bernard Clootens à l'initiative de la
création du bulletin municipal de notre ville.

Tribune libre du 01-03-2021Le 8 mars, nous célébrons la journée internationale des droits des femmes. Cette journée trouve son origine dans les luttes des ouvrières et des suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Aujourd’hui, nous avons toujours autant besoin de rappeler que les femmes subissent des discriminations sur le montant de leur salaire et sur le travail à temps partiel. Ce sont autant de cotisations sociales en moins pour la sécurité sociale et cela aura un impact sur leur pension de retraite. Elles sont nombreuses à souffrir de violences conjugales et de harcèlements. L’égalité entre les femmes et les hommes est loin d’être atteinte.
Comme vous pouvez le constater de petits immeubles sortent de terre un peu partout. Des promoteurs immobiliers sollicitent la ville pour de nouveaux projets. Un jour ou l’autre, ces immeubles seront habités par des familles. La question de la capacité d’accueil scolaire et du lieu se pose. Nous sommes persuadés que la ville n’est pas sans projet. Nous espérons que, le moment venu où les besoins se feront sentir prestement, le projet sera sorti du carton.
En 2013, notre groupe avait proposé dans son programme de se rapprocher des responsables du Bois du Lys pour accueillir le centre de loisirs de la commune. Cette idée s’est concrétisée lors du dernier mandat. Aujourd’hui, le site est en vente. Nous souhaitons vivement que la ville prenne possession de ce site pour y conserver son centre de loisirs mais aussi pour l’élargir à l’accueil de projets culturels et scientifiques et y imaginer un lieu encore plus riche et enthousiasmant pour les enfants.
A Dammarie-Lès-Lys, il y a deux réseaux d’éducation prioritaire et il convient d’en tenir particulièrement compte et d’accompagner les populations en difficultés et au-delà. D’autant que les périodes de confinement ont mis à mal le lien entre l’enfant et le monde éducatif. Il nous semble que la mise en place d’un contrat local d’accompagnement scolaire municipal aiderait à renforcer le rapport à l’apprentissage et la réussite éducative de l’enfant.
Le 19 février, une vingtaine de salariés de la SCADIF-LECLERC ont mené une action auprès de la clientèle du Leclerc de la ZAC de Chamlys. Ces travailleurs de première ligne demandaient une augmentation de salaire, une prime covid, une prime d'ancienneté... et de meilleures conditions de travail pour vivre plus dignement la fin du mois. Nous leur apportons notre soutien.
dammariecitoyenne@gmail.com

Tribune libre du 01-02-2021Mais que se passe-t-il dans les services de la ville ?
Un courrier du maire adressé aux agents de la ville annonce un audit réalisé par un cabinet de consultants sur l'organisation et le fonctionnement des services municipaux. Le maire nous avait annoncé lors du conseil d'octobre la mise en place d'une nouvelle méthode de travail qui doit permettre de clarifier les relations entre les élus et les services. Cela faisait suite à notre interpellation sur le malaise que connaissent des agents de la ville, lié à des incompréhensions, des sentiments d'injustice ou un manque de reconnaissance.
La crise sanitaire, la mise en place tardive de la majorité, les départs imposés ou non de piliers dans les organigrammes, une mutualisation ratée du service informatique, les burn-out, les tensions et l'audit constituent un cocktail explosif.
D'autant qu'il est annoncé, dans le cadre de la préparation d'un budget sous pression, de ne pas procéder à des recrutements supplémentaires, à ne pas remplacer systématiquement les absences ou les départs et à rechercher une diminution des vacataires ponctuels et des heures supplémentaires afin de conserver le même niveau de dépenses sur le personnel.
Pour tout vous dire, nous sommes inquiets. Il est fait mention de mutualisation des moyens humains. En règle générale, cette notion vise le plus souvent à remplacer la qualification d'un poste par l'aptitude à réaliser une tache. La réorganisation des services et le travail en mode projet sont des pistes d'adaptation avancées.
Là encore, le succès de cette méthode de travail ne peut être garantie que par des personnels formés, qualifiés avec des moyens matériels adaptés et soumis à un rôle et à une mission précise.
De fait, le recours à des contractuels pourrait devenir la norme engendrant potentiellement des postes précaires et des dissensions au détriment de la valorisation de titulaires.
L'appel à des consultants extérieurs n'est pas le meilleur des signaux, si on s'en réfère au choix du cabinet McKinsey pour la stratégie vaccinale du gouvernement.
Nous souhaitons vivement que cette étape débouche sur un cadre de travail serein pour servir au mieux les usagers de notre commune.
Le point d'indice qui est utilisé pour calculer le salaire brut des agents est quasi gelé depuis plus de 10 ans par les gouvernements qui se sont succédés. La considération des agents qui s'investissent, attachés aux services publics, passe aussi par une augmentation de leur traitement.

Tribune libre du 01-01-2021Le 21 janvier 2020, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn estimait que, face au
coronavirus, notre système de santé était bien préparé et que le risque était faible.
Un an après, au moment de vous présenter nos meilleurs vœux pour 2021, nous avons
une pensée pour nos personnels soignants, le réseau ville-hôpital 77, nos enseignants,
nos agents des services publics, plus particulièrement ceux d'EDF dont il faut soutenir
l'action contre le projet Hercule qui va accentuer le démantèlement de ce secteur si
stratégique.
Nos pensées vont aussi aux membres des associations caritatives et solidaires nationales
et locales. La pandémie a touché de nombreuses familles. Elle a renforcé les inégalités et
les injustices. Elle a mis en difficulté nos associations culturelles et sportives, nos
commerces de proximité, bars et restaurants, nos artisans, les acteurs des spectacles
vivants. La vie a été mise entre parenthèses dans de nombreux secteurs d’activités. La
distanciation physique imposée pour limiter la circulation de la covid-19 a créé de la
distanciation sociale. Nous avons ainsi questionné sur le niveau budgétaire de notre
centre communal d’actions sociales pour répondre aux mieux aux difficultés à venir.
Macron, le président des riches, formule bien appropriée puisque les dividendes
continuent de couler à flot durant la crise alors que la pauvreté explose, nous a encore
sermonné sur le sens des responsabilités. Sa faconde ne l’a pas préservé du coronavirus.
Il devrait plutôt associer les communes dans le plan de relance.
L’an dernier, nous vous présentions notre programme municipal.
Pour cette nouvelle
année, nous resterons vigilants sur la préservation de notre environnement, sur un
développement urbain raisonné et sur les solidarités à mettre en œuvre.pour les plus
fragiles. Nous poursuivrons notre pétition contre le projet d’hôtel et de restaurants sur les
zones humides du secteur du rond-point de la justice. Nous serons attentifs au nouveau
projet du centre ville. La prise en charge des encombrants devra être réétudiée pour
réduire drastiquement les dépôts dits sauvages. Nous souhaiterions aussi que le centre
aéré reste au Bois du Lys. Nous garderons à la mémoire de tous la préservation d'un
secteur industriel sur le Clos Saint-Louis en défendant, par exemple, la proposition de
l’État et de la SNCF d'y installer un site de maintenance des rames des lignes D et R.
Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour 2021. Santé et Paix.

Tribune libre du 01-12-2020Le premier ministre, qui a mis en œuvre le déconfinement en mai, nous a reconfiné en novembre.
Le monde d’après, que nous avait annoncé le Président Macron, quoi qu’il en coûte, n’a pas tiré les
leçons du premier confinement. Toutes les professions de santé rapportent que la situation sanitaire
s’est dégradée à un rythme préoccupant. Cette situation, mi-octobre était d'autant plus alarmante
que les capacités de soin demeurent beaucoup trop restreintes. Personne ne peut admettre que des
médecins soient amenés à faire des choix insupportables au plan éthique et à prioriser certains
patients au détriment des plus fragiles ou de ceux souffrant d’autres pathologies. Notre ministre de
la Santé avait ainsi déclaré, début novembre : « Si les Français ne respectent pas le confinement,
dans 8 jours la situation sera désespérée dans nos hôpitaux ! ». Ce serait donc de notre faute ! C'est
une culpabilisation insupportable de nos concitoyens. Comment peut-il dire aux lycéens, aux
collégiens et aux personnels des établissements scolaires, par exemple, que ce sera de leur faute s'ils
attrapent ce virus quand ils sont obligés de s'entasser dans des couloirs, à la cantine, ou quand il
manque de personnels pour satisfaire au protocole sanitaire de la rentrée de la Toussaint ?
D’ailleurs, des enseignants, la conseillère principale d’éducation, les personnels de la vie scolaire et
des parents d’élèves du collège Politzer se sont mobilisés pour demander plus de personnels et un
aménagement du cadre et des programmes scolaires.
Pour que les Français respectent les règles, il faut des consignes claires, cohérentes avec les
activités, les mêmes pour tous. Nous soutenons tous les petits commerces qui tentent pour certains
de conserver un maigre chiffre d’affaire par la vente à emporter.
En attendant la guerre des firmes pharmaceutiques a commencé sur les vaccins, engendrant des
valorisations boursières.
Durant ce confinement, la majorité Les Républicains au Sénat n’a pas chômé. Elle a adopté un
amendement sur le report de l’âge de départ à la retraite à 63 ans et l’allongement de la durée de
cotisation à 43 annuités. Elle a refusé de faire entrer de nouvelles recettes taxant le capital, qui
profite de la crise et dont on attend le ruissellement. L’urgence n’est pas à travailler plus longtemps
au moment même où la pauvreté explose, où des centaines de milliers de jeunes sont au chômage et
sans RSA pour les moins de 25 ans.
Nous vous souhaitons de passer les meilleures fêtes possibles.

Tribune libre du 01-11-2020Retrouver un cadre de vie qui nous est cher
C'est ainsi que se termine le dernier courrier de notre maire sur le démantèlement du campement
des moldaves avenue Montaigne. Il semblerait que plus de 200 d'entre eux n'aient pas été pris en
charge. Ils se retrouveraient donc dans la nature, livrés à eux-mêmes, cherchant à rebâtir un toit
quelque part. Ils seront de nouveau confrontés à des conditions très difficiles, indignes, insalubres, à
la misère à l'état pure. Il est exaspérant pour nous de ne regarder cette population qu’en termes de
nuisances ou à dessein politique.
De cadre de vie, le sentiment de celles et ceux qui voient jaillir les immeubles de trois étages dans
leur jardin doivent en être nostalgique. Ce serait plutôt les paradis perdus. Mais de l'offre et de la
demande peuvent naître aussi des Eden.
Toujours est-t-il que ça construit un peu partout. Un nouveau projet est d’ailleurs à l’étude, qui
prévoit la construction d’un hôtel et de trois restaurants autour des mares des ronds-points de la
Justice. Ça démolit aussi comme l'ancienne patinoire dont on nous a dit pendant 10 ans que la
présence d'amiante rendait impossible toute activité nouvelle. Au regard de la rapidité dont fait
preuve la pelleteuse pour la démolir, on se demande où est passée l'amiante.
Nous ne voudrions pas que cet espace vienne enrichir la base de données des sites sensibles ou
pollués sur la commune. Une grande partie du Clos Saint-Louis est une friche industrielle polluée,
aux hydrocarbures, par de l'amiante, des sylvinites. Des fosses de pollution existent et nous
n'entrevoyons pas de commencements de dépollution à la hauteur du projet de reconquête urbaine
du futur quartier Saint-Louis.
Faut-il retrouver ce cadre vie sous-entendu, en tout cas il y a beaucoup à faire encore. Plusieurs
sujets nous interrogent comme la cyclabilité du plan vélo, les économies d'énergie sur la modulation
des éclairages publics, la végétalisation et la préservation des zones humides sur la ville.
Nous sommes aussi choqués que la députée de notre circonscription ait voté la reprise de
l’utilisation des néonicotinoïdes sur les cultures de betteraves sucrières alors qu'elle est venue saluer
3 jours avant le Gabi lors de la fête des abeilles et du terroir.
Nous dédions cette tribune à
Gérard Dumaine, grand défenseur de l'environnement et du cadre de
vie.
Nous rendons hommage à
Samuel Paty, enseignant dans notre République laïque.

Tribune libre du 01-10-2020Engagement du président de la République, la police de sécurité du quotidien a été lancée le 8
février 2018. Elle vise à replacer les exigences de sécurité du citoyen au cœur de l’action des forces
de police. Cette police dite « sur mesure » dit s’adapter aux attentes de la population et aux besoins
du territoire. Un an après, seules quelques villes beneficient de cette expérimentation, alors qu'une
autre réforme s'applique depuis le 1er septembre. Un arrêté du 27 août 2020 précise cette nouvelle
organisation en recréant 6 circonscriptions de sécurité publique d'agglomération dans le
département de Seine-et-Marne, parmi lesquelles Melun/Moissy-Cramayel couvrant 32 communes
allant de Brie-Comte-Robert à Villiers en Bière. Les effectifs de police secours de Dammarie et du
Mée vont à Melun pour faire face au manque d'effectifs. Les délais d'intervention seront plus longs !
Certains diront qu'ils les attendent encore. Le commissariat de Dammarie gardera un accueil de
nuit, le dépôt de plaintes possible et le suivi du petit judiciaire. La BAC (brigade anticriminalité)
départementale a été dissoute le 1er mars, pour être répartie sur les territoires de NemoursFontainebleau et de Melun-Moissy. À Dammarie-lès-Lys, Moissy-Cramayel, Savigny-le-Temple et
au Mée-sur-Seine, des unités de six policiers ont été mises en place pour la sécurité du quotidien.
Plusieurs groupes spécialisés vont réaliser un travail en profondeur dans la lutte contre les trafics de
stupéfiants, les agressions violentes, conjugales et autres et les cambriolages. La direction
departementale de la sécurité publique veut travailler sur le sentiment d’insécurité et développer le
partenariat avec les élus et les polices municipales.
Voilà, ça c'est la théorie. En pratique, c'est tout autre chose. Malgré les courriers, les rendez-vous
d'administrés auprès de la mairie et les appels à la police, les réponses ou absences de réponses
accentuent le sentiment d'abandon. Nous alertons de cet etat de faits avant que l'exaspération ne
fasse place à d'autres réponses qui seraient condamnables. La police ne peut pas se limiter à être le
bras armé du pouvoir en place ou utilisée comme tel au détriment d'un service public de protection
des populations.

Tribune libre du 01-09-2020Le bruit est devenu l’une des principales sources de nuisances pour la majorité des citadins. 86%
des Français sont gênés par le bruit. De l’isolation acoustique des logements à l’aménagement
urbain, des aires de jeux à certains engins motorisés, de nombreux Dammariens n'échappent pas à
cette nuisance. Elle n'est pas anodine. L'OMS révèle qu'elle peut réduire de près d'une année
l'espérance de vie. Le seuil de l'OMS est de 65 dB.
Des moyens de protection contre le bruit peuvent être mis en œuvre pour apaiser la ville de ces
agressions sonores subies au quotidien. Des opérations graduées de prévention, de contrôle et de
verbalisation peuvent être menées selon les cas. Des radars anti-bruit existent comme le capteur
Méduse de Bruitparif. Depuis le 24 décembre 2019, la loi d'Orientation des Mobilités prend
notamment part à la lutte contre la pollution sonore et la répartition des compétences
administratives. Une expérimentation de deux ans pour le contrôle fixe et mobile des niveaux
d'émissions sonores des véhicules est lancée.
Nous souhaitons une bonne rentrée à tous nos scolaires et aux équipes pédagogiques dans un
contexte sanitaire ambigu. La circulaire du 10 juillet de l’Éducation Nationale indique que tous les
élèves sont accueillis sur le temps scolaire. Afin de garantir la santé des élèves et des personnels, et
eu égard à la situation épidémique à la date de la présente circulaire, le respect des règles sanitaires
essentielles doit être assuré : gestes barrière, hygiène des mains, port du masque pour les adultes et
les élèves de plus de 11 ans lorsque les règles de distanciation ne peuvent être respectées dans les
espaces clos ainsi que dans les transports scolaires, nettoyage et aération des locaux. Car, dans
l'hypothèse où la situation sanitaire exigerait des mesures plus strictes, du fait d'une circulation
active du virus sur tout ou partie du territoire national, un plan de continuité pédagogique sera mis
en place pour assurer l'enseignement à distance. Nous espérons donc que la recrudescence du
nombre de cas infectés par la covid-19, liée en partie à la multiplication des tests par 2, ne débouche
pas sur une seconde vague dans les services de réanimation. L'Australie a du reconfiner certains
territoires et remettre en œuvre des mesures strictes face l'assaut d'une vague hivernale. Pour le
moment, les Australiens arrivent à tenir la circulation du virus sous contrôle. Restons vigilants.

Tribune libre du 01-08-2020L'installation du conseil municipal a eu lieu le 4 juillet. Conformément à votre vote, notre
groupe Dammarie Citoyenne est composé de cinq élus au Conseil municipal et d'un élu au
Conseil communautaire. Nous serons autant de points d'appui pour porter un regard différent
et constructif sur les choix des majorités.
Nous tenons à remercier les électrices et les électeurs qui ont voté pour notre liste.
Nous tenons aussi à saluer nos soutiens et nos colistiers qui ont travaillé dur pour vous
proposer notre beau programme dans une ambiance collégiale et fraternelle.
Nous voulons également remercier toutes celles et tous ceux qui ont signé notre pétition,
lancée il y a plus d'un an pour conserver, améliorer et rénover notre marché couvert. Sans
cette action conjointe, notre halle était vouée à la destruction, faisant place à des
immeubles. Et contrairement à ce que nous avons pu lire, la conservation de la halle ne fait
pas l'unanimité. Il y a quelques résistances. Il faudra donc tenir compte des remarques,
celles du voisinage entre autres, pour avoir un beau projet partagé.
Une élection à Dammarie-lès-Lys se démarque depuis de très nombreuses années par un taux
d'abstention très nettement supérieur à la moyenne nationale. Puisque toutes les listes en
présence portent la volonté de mettre en avant la démocratie participative, il ne faudra se
payer que de mots sur les actions à mettre en œuvre. Ce mandat doit redonner le sentiment
aux habitants qu'ils seront acteurs de leur ville et le vecteur indispensable à
l'amélioration de leur quotidien.
La transition écologique, la défense de nos services publiques, l'action sociale municipale,
la maîtrise de la densification urbaine seront autant de sujets sur lesquels notre groupe
sera force de propositions. Mais nous saurons nous opposer dès lors qu'un projet ne répondra
pas à un besoin essentiel.
Nous devrons aussi nous appuyer sur nos agents municipaux et toutes celles et tous ceux qui
ont fait preuve de solidarité durant ces derniers mois.
Macron ne semble pas tenir compte des évidences qui se sont révélées durant le confinement.
Il a indiqué que la rentrée sera dure. Il nous conditionne déjà sur les réformes à venir. Si
sa réforme de retraite à points était passée, les pensions auraient perdu 11%.
Durant ces 6 prochaines années, vous pourrez compter sur notre groupe pour agir en toute
responsabilité, en toute franchise, sans démagogie, dans l'intérêt des Dammariennes et
Dammariens.
